Retraité de la SNCF, Clamecy.
Si je vous dis la Nièvre ?
Pour moi ça représente un lieu de calme, un lieu paisible, un lieu plein de vie dans le monde. C’est tout à fait un endroit idéal pour vivre. Je m’intéresse à l’Histoire, notamment à l’histoire de Clamecy. Le flottage du bois, par exemple, c’est le bois qui était issu des forêts de Clamecy, de la Nièvre, et qui était transporté par voie d’eau à Paris pour que les Parisiens se chauffent. Et ça s’est arrêté quand le charbon, à Paris, a remplacé le bois. Mais pendant deux cents ans, le bois des forêts du Morvan a permis aux Parisiens de se chauffer.
Où va la Nièvre ?
Pour moi la Nièvre va vers un nouvel essor. Il y a de plus en plus de gens, à Clamecy, par exemple, mais pas qu’à Clamecy, qui achètent les maisons, les réhabilitent, et sont conscients qu’ils peuvent avoir une qualité de vie supérieure à celle qu’ils connaissent. Ce sont des gens qui seront actifs dans la vie associative, on le voit et ils le montrent. Non seulement ils s’intéressent à assister aux spectacles mais ils proposent aussi de s’investir dans la vie associative, et ça c’est quelque chose de très important. Ce n’est pas qu’économique, que des gens qui vont consommer, c’est des gens qui vont s’investir dans la vie locale.
Pour bien vivre sur le territoire, que faut-il changer ?
Très franchement, ce qu’il faudrait changer, ce sont les petites rivalités politiques. Si ça continue d’exister, ça va compromettre cet essor. Les gens ne voudront pas voir ça. Ils ne voudront pas vivre ça. Ils ne comprendront pas que, entre communauté de communes, entre une ville, on n’ait pas un accord pour l’école de musique, le cinéma, pour la vie sociale et que ça provoque des tarifs différents, entre les villes qui auront signé la convention, avec Untel, ou Unetelle. Ça va tout foutre en l’air si ça continue.